Dans Taschereau : la coopétition !

Note… Ce billet a d’abord été publié à la Maison des candidats du Magazine L’actualité dans le cadre de la campagne électorale 2012.

J’allais écrire un billet pour ce blogue aujourd’hui sur les mesures de notre parti en éducation et un texte de Catherine Dorion, candidate dans la même circonscription que moi pour Option Nationale, a attiré mon attention. Généralement, les gens s’affrontent dans les circonscriptions; jusqu’ici dans Taschereau, nous préférons discuter poliment, et en profondeur, de nos différences pour trouver les meilleures solutions pour le Québec.

À nous cinq, les principaux candidats ont suffisamment attiré l’attention des médias nationaux par la qualité de leur candidature pour que le centre-ville de Québec soit visité par un grand nombre de journalistes. C’est une forme de coopération et de respect envers la démocratie en action.

Dans cette deuxième portion de la campagne électorale, il nous faudra s’affirmer de façon constructive pour permettre aux électeurs de trancher. C’est le volet compétition de notre aventure.

Une campagne sous le sceau de la coopétition, donc !

Je viens d’une coalition et nos idées peuvent déplaire, c’est normal.

Le cœur de nos propositions est le « vivre ensemble ». C’est peut-être naïf, mais j’y crois profondément. Notre main est toujours tendue, aux idées, à la discussion et aux meilleurs moyens pour faire du Québec le plus bel endroit du monde pour être heureux.

J’ai compris certaines craintes par rapport à notre projet en éducation en lisant cet excellent texte de Mme Dorion.

Pourtant, loin de vouloir éteindre la créativité d’une génération, nous voulons lui donner les moyens de s’épanouir.

L’idée de l’école « de 9 à 5 » (ajout de cinq heures par semaine) évoque chez certains l’imaginaire du film les temps modernes de Charlie Chaplin (ou le spectre de la division moderne du travail). À priori, une certaine amertume peut nous frapper. Des citoyens pensent que nos mesures qui visent plus d’efforts et de discipline excluent les arts, la philosophie et la littérature. Je comprends ces arguments. Mais nos intentions et objectifs sont tout autres.

Il faut dire que j’ai abondamment participé à la rédaction de notre plateforme en éducation.

Je suis de ceux qui croient à l’art comme vecteur fondamental de l’innovation sociale, technologique et économique. Tous les arts. On ne sait jamais où et comment va éclore la meilleure des idées pour faire briller notre culture. Je veux plus d’ingénieurs au Québec, oui, mais plus de peintres et de musiciens aussi.

La première année d’un gouvernement de la Coalition Avenir Québec, nous allons modeler des écoles autonomes, plus proches des besoins, plus aptes à s’adapter aux jeunes. Plus la structure est grosse, plus l’individu doit se plier à la structure. Nous voulons stabiliser le personnel dans chaque école. Élever des jeunes, ça se fait bien quand les mêmes visages se concertent au quotidien.

À partir de la deuxième année de ce nouveau gouvernement, c’est cette école devenue autonome qui utilisera, comme bon lui semble, l’heure ajoutée et elle sera consacrée à aider certains étudiants aux prises avec des difficultés et à stimuler chacun au dépassement de soi.

Aussi et surtout, au contact des arts et des sports, ces moments d’apprentissage seront entièrement consacrés aux adolescents du secondaire. En donnant de l’espace aux éducateurs et aux ados pour permettre, une heure par jour, de développer leur sentiment d’appartenance à leur milieu, la motivation d’aller à l’école s’en trouvera décuplée. Donner plus d’espace aux profs de théâtre et aux entraîneurs de basket, qu’ils soient des enseignants ou des animateurs issus du communautaire (par exemple, dans Saint-Sauveur – Taschereau – ça pourrait vouloir dire impliquer le Patro Laval), c’est travailler à développer la conviction d’appartenir à une même communauté. Sans compter que cette période de la journée serait idéale pour atteindre une réelle égalité des chances en fournissant à des moments stratégiques le support requis et la stimulation appropriée.

Cette mesure fait partie de nos stratégies de lutte contre le décrochage. Elle en est l’une de nos mesures phares…

L’une des missions de l’école est d’instruire dans une grande panoplie de domaines d’apprentissage, et aussi, de développer les talents de chacun en fonction des intérêts spécifiques.

Nous souhaitons agir pour que les élèves de chaque école développent la conviction de fréquenter la meilleure école qui soit pour eux.

Nous voulons que cette heure de plus par jour vienne renforcer les partenariats avec les groupes communautaires, les fédérations sportives et les artistes qui offrent des activités éducatives actuellement trop souvent, en périphérie de l’école.

L’école de 9 à 5, c’est l’occasion unique offerte aux communautés éducatives de transformer leur milieu de vie en maison d’enseignement chaleureuse et stimulante !

J’aime cette campagne dans Taschereau qui me permet de rebondir sur les perceptions des autres candidats !

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